Voix et paysage sonore

Une table ronde sur la voix comme objet sonore, présentée dans le cadre de la Semaine du Son Canada en collaboration avec le CIRMMT. Édition 2023.

L’événement Voix et paysages sonores explorera la voix en tant qu’objet sonore. Nous débuterons l’événement avec une performance musicale unique en son genre explorant la plasticité vocale. Par la suite, via des mini-conférences, divers experts discuteront des paysages sonores, tels que les milieux d’enseignement, et des paysages affectifs qui influencent la voix. Nous continuerons l’exploration de la voix à travers une perspective médicale et anatomique. Nous conclurons avec une période de questions provenant du public.

Invité.é.e.s

• Tiffany Chang, orthophoniste-clinicienne et présentement candidate à la maîtrise en sciences de l’orthophonie et de l’audiologie à l’Université de Montréal.
• Maxime Daigneault (Arakmi), compositeur, artiste vocal, artiste du mouvement et éducateur basé à Tiohtià:ke | Montréal au Canada.
• Kryshna Martineau, enseignante titulaire au primaire.
• Édith Coulombe, bachelière en psychologie à l’Université de Montréal, elle est candidate à la maîtrise en orthophonie à l’Université du Québec à Trois- Rivières.
• Anne-Marie Vachon, orthophoniste graduée de l’Université de Montréal, pratique comme clinicienne à l’hôpital du Haut- Richelieu.
• Maude Desjardins a complété son doctorat à la Medical University of South Carolina et ses études postdoctorales à la University of Delaware, dans le laboratoire de Dr. Katherine Verdolini Abbott. Elle est présentement professeure adjointe au département de réadaptation de l’Université Laval et chercheuse au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (Cirris).
• Dre Andrée-Anne Leclerc, laryngologiste et chirurgienne ORL (oto-rhino-laryngologiste), 
• Dre Sarah Martineau, orthophoniste, spécialisée dans la rééducation des troubles neuromoteurs orthophoniques d’étiologies diverses.
• Pascale Goday, enseignante en éducation musicale et chant choral au Collège international Marie de France à Montréal, musicienne-pédagogue, doctorante à l’Université du Québec à Montréal (en cotutelle avec l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès (UTJ2)), présidente de la Semaine du son Canada.
• Audrey Bourgon, candidate à la maîtrise en orthophonie à l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal.
• Ingrid Verduyckt, directrice du Labo IV, elle a une maîtrise en orthophonie de l’Université de Lund en Suède, et un doctorat en Sciences psychologiques et de l’éducation de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve en Belgique. Elle est professeure agrégée à L‘École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal et chercheuse régulière au Centre de Recherche Interdisciplinaire en réadaptation du Montréal Métropolitain. Modératrice.

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La préservation de la santé auditive des professionnels du secteur des musiques amplifiées

En partenariat avec les SMAQ. Édition 2023.

L’entrée dans le XXI° siècle marque l’ère de la numérimorphose et avec elle le son amplifié s’impose. La gestion sonore des villes et des infrastructures qui lui sont corrélées reste problématique (car non anticipée); cette inflation sonore tous azimuts prend différents aspects, on la nomme communément la pollution sonore. Dans ce contexte, la gestion sonore des salles de spectacle est une des problématiques sur laquelle nous allons nous pencher dans le cadre de cette nouvelle édition de la Semaine du Son Canada. Comment concilier la préservation de la santé auditive, le respect de l’environnement, les conditions de pratique musicale et l’attente des professionnels? Existe-t-il ici au Québec une politique et des ressources permettant d’accompagner les collectivités dans cette démarche? Afin de lancer le débat autour des réalités du terrain, nous accueillerons Angélique Duchemin, présidente de l’Association Agi-Son qui œuvre en France pour une meilleure gestion du sonore et du son amplifié inhérents aux salles de spectacles et festivals afin de nous relater son parcours et les stratégies mises en place pour répondre à ces attentes. Nous aurons également la présence des Scènes de Musique Alternatives du Québec (SMAQ) qui lancent un projet de prévention qui vise dans un premier temps la sensibilisation des travailleurs, et des artistes en musique. Au regard des risques sur la santé auditive auxquels s’exposent les travailleurs et les consommateurs de concerts de « musique vivante », il semble nécessaire d’agir pour l’industrie musicale. Ces personnalités seront entourées de différents spécialistes : universitaires, acousticiens, audiologues, pédagogues, acteurs.trices de la ville, responsables de salles, etc., afin d’initier une réflexion approfondie sur le sujet.

Invité.é.e.s

• Angélique Duchemin, présidente de l’association professionnelle nationale AGI-SON (France). 
• Richard Martin, conseiller scientifique en matière de bruit au travail et environnemental à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
• Antoine Nadon, diplômé en électronique audiovisuelle, spécialiste de l’image et du son.
• Romain Dumoulin, consultant sénior pour la firme d’experts en acoustique Soft dB.
• Jon Weisz, fondateur et directeur de  Indie Montréal (IMTL) et fondateur les Scènes de Musiques Alternatives du Québec (LES SMAQ).
• Emmanuelle Lizère, modératrice.

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La musicothérapie : quoi? Comment? Pour qui ?

Édition 2023

Connue depuis l’Antiquité, dans toutes les cultures, le caractère cathartique de la musique sur l’homme s’est développé sous la forme d’une discipline à part entière, la Musicothérapie.
Nous vous proposons de découvrir en quoi consiste la musicothérapie aujourd’hui réellement, à partir du témoignage de l’expérience de professionnels du Canada, de France, de Belgique et du Luxembourg. Édition 2023.

A qui s’adresse cette pratique thérapeutique ? Dans quel cadre a-t-elle lieu ? Sous quelle forme se présente-t-elle ? Quelle en sont les enjeux et les impacts ?

Invité.e.s:

• Guylaine Vaillancourt, Ph.D, professeure agrégée en musicothérapie et directrice du Département de thérapies par les arts à l’Université Concordia (Montréal, Canada).
• Catherine Jacques, diplômée en psychologie, spécialisée en musicothérapie et Magister en Thérapie Non-Verbale Benezonienne (Belgique).
• Tanya Lavoie, musicothérapeute certifiée avec une maîtrise de l’université Wilfrid Laurier (Québec, Canada).
• Nicolas Jaud, diplômé à la musicothérapie à la faculté de médecine de l’Université de Nantes, et du DU d’études des transes et états de consciences modifiés, Paris 8 (France).
• Emmanuelle Lizère: modératrice.

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Ces sons qui nous veulent du bien

Édition 2022

Invité.e.s:

• Françoise henri, directrice artistique et générale de La SAMS
• Louise Lettre, psychologue-psychothérapeute, formée en communication par le toucher (haptonomie), spécialisée en chocs de vie, deuil et périnatalité.
• Catherine Tardif, chargée de cours à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal. enseignante en musique, directrice d’école de musique.
• Gilles Malatray, artiste, promeneur écoutant et pédagogue, travaille depuis de nombreuses années autour du paysage sonore.
• Thierry Madiot. musicien et artiste sonore
• Emmanuelle Lizère, modératrice

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La santé auditive des jeunes

Édition 2021

Comme l’air, le son accompagne chaque instant de notre vie, mais trop souvent à notre insu. Les valeurs des sociétés contemporaines conduisent les individus à accepter l’inflation sonore sans qu’ils puissent en prendre conscience ni en mesurer les conséquences. Que ce soit la transformation dramatique du paysage sonore contemporain depuis la révolution industrielle qui provoque une pollution sonore exponentielle envahissant nos espaces de vie, ou la généralisation de nouvelles habitudes sonores liées à la révolution numérique de ce début de siècle. La déficience auditive (quelles qu’en soient les causes et les symptômes), fait partie des préoccupations grandissantes de la santé publique, mais pas encore suffisamment étendue, ni entendue (sans jeu de mots) par les politiques. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous alerte à travers son premier rapport mondial sur l’audition, paru le 3 mars 2021, qui est également journée mondiale de l’audition. « Plus de 1,5 milliard de personnes souffrent actuellement d’un certain degré de perte auditive, ce chiffre pourrait atteindre 2,5 milliards d’ici 2050. En outre, 1,1 milliard de jeunes risquent de subir une perte auditive permanente en écoutant de la musique à un volume élevé pendant des périodes prolongées[1] ». Or de nombreuses pertes auditives pourraient être évitées, ne serait-ce que par une information et une prévention dispensées dès le plus jeune âge afin de donner aux enfants une « conscience du sonore » et de créer de nouvelles habitudes d’écoute.

Nous aborderons le sujet à travers le projet mené par Jérémie Voix et Isabelle Cossette qui ont  développé la mise en place d’une plateforme interactive pour la santé auditive des étudiants en musique de McGill et l’expertise de l’audiologue Adriana Lacerda. Table ronde présentée par Emmanuelle Lizère.

[1]  OMS .(2021). Rapport Mondial sur l’audition ( Avant-propos, p.V). Traduction personnelle. Consultable à l’adresse: https://www.who.int/activities/highlighting-priorities-for-ear-and-hearing-care

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